Écoles d’audiovisuel : focus sur les formations
publication : 22 mars 2017
© Yvan Mathie - Une dizaine d’écoles disposent d’un cursus tourné vers les métiers du son
Les écoles pour le cinéma, nombreuses
Une cinquantaine d’écoles préparent en 2 à 4 ans aux métiers de l’audiovisuel, et notamment du cinéma. Les spécialités réalisation, montage, production sont fréquentes. Elles sont proposées côté public à La Fémis (ENSMIS), à Louis Lumière (ENSLL), à l' ESAV et à l' INA Sup (spécialisée dans la production audiovisuelle et la gestion de patrimoines audiovisuels) ; à l’ Esra Paris, à l’ ESEC et à 3IS, côté privé. Les autres sont plus rares : la formation scénario n’existe qu’à la Fémis et au CLCF, privé. Ce dernier est également le seul avec la Fémis à proposer un cursus scripte. Une quarantaine d’autres écoles sont axées cinéma d’animation, un domaine entre audiovisuel et graphisme. Citons, l’ Emca, Les Gobelins et Rubika.
Quelques écoles dédiées au son ou à l’image
Une dizaine d’écoles disposent d’un cursus tourné vers les métiers du son : la Fémis, Louis Lumière, l'ESAV et le Conservatoire de Paris ( CNSMDP) pour le public ; 3IS, l’ IMFP, l’ ISTS, l’ Eicar et l’Infa pour le privé, ou encore l’école Studio M ou Studio École de France. Formation aux techniques d’enregistrement sonore, de montage son et de mixage. Le CNSMDP, plus spécialisé, délivre un titre de musicien ingénieur du son.
Enfin, une poignée d’établissements offrent une formation dédiée à la photo, au cadre ou à la lumière : Arles, l'ESAV et Louis Lumière (public), Les Gobelins, l ’Efet et l’ Icart (privé). Formation à la prise de vues et au traitement de l’image.
Une majorité d’écoles privées et coûteuses
Dans le secteur audiovisuel, la grande majorité des écoles sont privées. Les études y sont payantes et les frais de scolarité élevés : 7 000 € par an en moyenne. Sans compter qu’il faut investir dans l’achat de matériel pour mener à bien les travaux d’école encadrés par des professionnels. Bien se renseigner sur la qualité de la formation avant de s’engager (taux d’équipement, diplôme délivré, devenir des anciens…).
Parmi les écoles privées, certaines sont reconnues par l’État, accueillent des boursiers et permettent d’obtenir des aides au financement.
Les écoles reconnues par la profession (parmi lesquelles on trouve les écoles publiques) bénéficient d’un réseau d’entreprises favorisant l’accueil des stagiaires et l’accès à l’emploi des diplômés.
Une sélection sur concours à bac ou bac+2
Les écoles d’audiovisuel privées recrutent majoritairement parmi les bacheliers, toutes séries. Les écoles publiques accueillent les candidats ayant un bac+2 (BTS métiers de l’audiovisuel, classes prépa artistiques, littéraires ou scientifiques selon le cursus, licence mention arts ou sciences). Partout, le recrutement est limité, car les promotions sont de petite taille. Sélection sur dossier, épreuves et entretien de motivation. C’est davantage la culture du candidat dans le domaine, son sens artistique et sa motivation qui sont évalués. Souvent, la pratique amateur et une expérience dans le secteur permettent de se démarquer. Autre atout, la capacité à travailler en équipe. Indispensable dans le secteur audiovisuel où toute réalisation est collective.
Vidéo 1 - Agathe, étudiante à l' EMCA Angoulême | Vidéo 2 - Soraya, étudiant en 3e année à l'École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) Paris , en spécialité "Image".
À lire aussi
Sur le même sujet
Fiche secteur
Fiches formation
- BTS Métiers de l'audiovisuel option métiers de l'image
- BTS Métiers de l'audiovisuel option métiers du son
- BTS Métiers de l'audiovisuel option métiers du montage et de la postproduction
- BTS Métiers de l'audiovisuel option gestion de production
- BTS Métiers de l'audiovisuel option techniques d'ingénierie et exploitation des équipements
Les publications de l'onisep
- métiers