Les élèves en situation de handicap au lycée

publication : 18 avril 2017
Comme au collège, les lycéens en situation de handicap peuvent étudier dans des établissements ordinaires. Si les difficultés sont trop importantes, d’autres possibilités sont envisageables.

Les élèves en situation de handicap au lycée

Le PPS (projet personnalisé de scolarisation)

En fin de 3e, pour assurer la continuité du parcours scolaire, l’équipe de suivi de la scolarisation et l’enseignant référent veillent à actualiser le PPS. Ils tiennent compte des décisions d’orientation du conseil de classe et informent l’équipe éducative du lycée d’accueil des aménagements nécessaires.

Si le handicap ou la maladie surviennent au cours de la scolarité,  une évaluation des besoins doit être demandée par la famille auprès de la MDPH (maison des personnes handicapées) de son département de résidence. Un plan personnalisé de compensation, validé officiellement par la CDAPH (commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) est alors élaboré en accord avec la famille.

Dans le cadre de ce plan personnalisé, un PPS sera proposé. Ce dernier prévoit la mise en place des aides matérielles et humaines nécessaires au bon déroulement de la scolarité et la désignation d’un enseignant référent pour l’élève et sa famille.

La scolarisation individuelle au lycée

Dans sa classe, le lycéen handicapé peut bénéficier, pour faciliter sa scolarité et sa vie quotidienne :

  • d’aides humaines : auxiliaire de vie scolaire, interprète en langue des signes ;
  • d’aides techniques : prêt de matériel pédagogique adapté (ordinateur avec synthèse vocale, par exemple) ;
  • de séances de rééducation, effectuées sur place, par des professionnels du service de soins à domicile ;
  • d’aménagements des conditions pour passer les examens et les contrôles.

De plus, il peut être dispensé de certains cours ou recevoir des enseignements adaptés, par exemple en EPS (éducation physique et sportive).

La scolarisation en Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire)

Lorsque c’est nécessaire, le jeune peut être accueilli dans une Ulis au sein du lycée. Ce dispositif accueille une dizaine d’élèves au maximum. Un enseignant spécialisé les encadre et adapte sa méthode de travail et les exercices aux besoins spécifiques de chaque élève.

Moins nombreuses qu’en collège, les Ulis existent surtout en lycée professionnel. Par exemple, dans une ULIS pour élèves présentant des troubles cognitifs, l’adolescent se perfectionne dans les disciplines générales, tout en s’initiant aux techniques professionnelles. Grâce à des stages, il se confronte également aux réalités du terrain.

La scolarité en établissement médico-social

Dans certains cas, l’élève  pourra poursuivre sa scolarité dans un établissement médico-social. Ce dernier lui  permet de bénéficier de soins et de rééducations, mais aussi d’une scolarisation au sein d’une unité d’enseignement et d’une formation professionnelle.

Le projet individualisé d’accompagnement de chaque jeune mentionne les enseignements et les actions éducatives adaptées dont il doit bénéficier.

L’entrée dans un établissement médico-social se fait sur notification de la CDAPH.

L’apprentissage adapté

Si tous les apprentis en situation de handicap peuvent suivre leur formation dans des CFA (centres de formation d’apprentis) du milieu ordinaire, ils peuvent aussi bénéficier d’un soutien spécifique dispensé par des dispositifs d’apprentissage adaptés ou par des CFA spécialisés.

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