Il y a quelques années, les personnes désireuses d’avoir des enfants se tournaient majoritairement vers l’adoption, souvent dans des pays étrangers. Or, cette forte demande fut à l’origine de nombreux abus et du développement du trafic d’enfants. Cette situation poussa les gouvernements du monde entier à renforcer de manière drastique les conditions d’adoption au niveau international à travers la Convention de La Haye adoptée en 1993.

Avec le durcissement des conditions d’adoption et les progrès rapides de la médecine en matière de fécondation in vitro, de nouvelles formes de parentalité sont apparues : La PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). La GPA, qui reste interdite en Suisse et très largement en Europe, est en revanche légale ou tolérée dans de nombreux pays.

Le recours aux mères porteuses pose de multiples questions tant sur le plan éthique, avec la commercialisation du corps de la femme, que juridique en matière de droits de l’enfant.

Afin de mettre fin à ce flou juridique et social, un groupe de 30 experts travaille depuis 2015 sous l’égide du SSI à établir des normes internationales capables d’encadrer la GPA (pour en savoir plus).

Le droit à connaître ses origines ou son patrimoine génétique, la filiation légale, les liens familiaux, le droit de succession sont autant de sujets qui réclament rapidement des réponses précises pour éviter des problèmes inextricables dans le futur.

Notre organisation reçoit également aussi les parents candidats pour les conseiller et les informer des pratiques et de la législation en vigueur dans les différents pays. Dans certains cas, nous menons pour le compte de l’enfant des recherches de la mère biologique et pouvons œuvrer au rétablissement de liens parentaux.