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Elle a été fondée en [[1872]] par un membre de la quatrième société du [[Société du Caveau#Quatrième société du Caveau (1834-1939)|Caveau]] : Hippolyte Poullain<ref>Le ''Pot-au-Feu'' a été créé voici deux ans, indique : ''La Chanson française. Moniteur du Caveau. Revue illustrée des sociétés chantantes et des chansonniers français'', numéro du {{1er}} avril 1874, cité {{p.|105-106}}, de : Charles Coligny, ''La Chanson française. Histoire de la chanson et du Caveau contenant l'historique de toutes les principales sociétés chantantes et des biographies de chansonniers…'', ornée de quatre-vingt-dix portraits par Pierre Petit, des membres du Caveau et de la Lice chansonnière, précédée d'une étude sur Charles Coligny par Alfred Leconte et suivie d'une notice sur les [[wikt:félibre|félibres]] par Sylvain Saint-Étienne, édité chez Michel Lévy Frères, Paris, 1878.</ref>.
Elle a été fondée en [[1872]] par un membre de la quatrième société du [[Société du Caveau#Quatrième société du Caveau (1834-1939)|Caveau]] : Hippolyte Poullain<ref>Le ''Pot-au-Feu'' a été créé voici deux ans, indique : ''La Chanson française. Moniteur du Caveau. Revue illustrée des sociétés chantantes et des chansonniers français'', numéro du {{1er}} avril 1874, cité {{p.|105-106}}, de : Charles Coligny, ''La Chanson française. Histoire de la chanson et du Caveau contenant l'historique de toutes les principales sociétés chantantes et des biographies de chansonniers…'', ornée de quatre-vingt-dix portraits par Pierre Petit, des membres du Caveau et de la Lice chansonnière, précédée d'une étude sur Charles Coligny par Alfred Leconte et suivie d'une notice sur les [[wikt:félibre|félibres]] par Sylvain Saint-Étienne, édité chez Michel Lévy Frères, Paris, 1878.</ref>.


Elle existe jusqu'en 1922 selon le journal [[La Presse (France)|La Presse]].
Elle {{quoi|paraît avoir existé durant au moins cinquante ans}}.


Le {{date-|1 mai 1878}}, elle est mentionnée dans le premier numéro de ''La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques''<ref name=LACHANS>Peut être lue sur le web : [https://archive.org/stream/lachanson1878188118pari#page/n11/mode/2up ''La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques''].</ref> :
Le {{date-|1 mai 1878}}, elle est mentionnée dans le premier numéro de ''La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques''<ref name=LACHANS>Peut être lue sur le web : [https://archive.org/stream/lachanson1878188118pari#page/n11/mode/2up ''La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques''].</ref> :
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{{citation|''La Chanson'' publiera les comptes-rendus des banquets mensuels du Caveau, de la [[Goguette de la Lice chansonnière|Lice Chansonnière]], du Pot-au-Feu et des diverses sociétés lyriques.}}
{{citation|''La Chanson'' publiera les comptes-rendus des banquets mensuels du Caveau, de la [[Goguette de la Lice chansonnière|Lice Chansonnière]], du Pot-au-Feu et des diverses sociétés lyriques.}}


==Description en 1881==
== Description en 1881 ==
{{citation bloc|[…] Le Pot-au-Feu, petite réunion fondée par l'un des membres du Caveau, Hippolyte Poullain. Auteur de chansons franches et toujours gaies, il publia des fables, des comédies, et, voilà deux ans à peine, un volume de mélanges, chez Dentu, sous ce titre : ''Un peu de tout''. Cette réunion, dont les principaux membres appartenaient aux divers dîners artistiques et lyriques de Paris, avait pour habitués : [[Édouard Hachin|Hachin]], Henri Nadot, l’auteur de tant de chansons populaires, Vergeron, [[Henri Fénée|Fénée]], Duplan, Lagoguée, Mouton-Dufraisse, Piesse, Jullien, les deux Lionnet, Ruel, président de deux ou trois sociétés lyriques, [[Ernest Chebroux|Chebroux]], etc. ; [[Jean Berthelier|Berthelier]] et Plet s'y firent entendre quelquefois. La note joyeuse était celle avant tout voulue dans la maison.
{{citation bloc|[…] Le Pot-au-Feu, petite réunion fondée par l'un des membres du Caveau, Hippolyte Poullain. Auteur de chansons franches et toujours gaies, il publia des fables, des comédies, et, voilà deux ans à peine, un volume de mélanges, chez Dentu, sous ce titre : ''Un peu de tout''. Cette réunion, dont les principaux membres appartenaient aux divers dîners artistiques et lyriques de Paris, avait pour habitués : [[Édouard Hachin|Hachin]], Henri Nadot, l’auteur de tant de chansons populaires, Vergeron, [[Henri Fénée|Fénée]], Duplan, Lagoguée, Mouton-Dufraisse, Piesse, Jullien, les deux Lionnet, Ruel, président de deux ou trois sociétés lyriques, [[Ernest Chebroux|Chebroux]], etc. ; [[Jean Berthelier|Berthelier]] et Plet s'y firent entendre quelquefois. La note joyeuse était celle avant tout voulue dans la maison.


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Hélas ! Poullain a été enlevé à ses amis, et le Pot-au-Feu fut abandonné par Bonnay et Dentend, deux des fondateurs, non chansonniers, et qui — disaient-ils gaiement — en formaient le public.}}
Hélas ! Poullain a été enlevé à ses amis, et le Pot-au-Feu fut abandonné par Bonnay et Dentend, deux des fondateurs, non chansonniers, et qui — disaient-ils gaiement — en formaient le public.}}


==Le Pot-au-Feu en 1922==
== Le Pot-au-Feu en 1922 ==
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Version du 22 juillet 2021 à 00:34

Le Pot-au-Feu est une société chantante parisienne.

Elle a été fondée en 1872 par un membre de la quatrième société du Caveau : Hippolyte Poullain[1].

Elle existe jusqu'en 1922 selon le journal La Presse.

Le , elle est mentionnée dans le premier numéro de La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques[2] :

« La Chanson publiera les comptes-rendus des banquets mensuels du Caveau, de la Lice Chansonnière, du Pot-au-Feu et des diverses sociétés lyriques. »

Description en 1881

« […] Le Pot-au-Feu, petite réunion fondée par l'un des membres du Caveau, Hippolyte Poullain. Auteur de chansons franches et toujours gaies, il publia des fables, des comédies, et, voilà deux ans à peine, un volume de mélanges, chez Dentu, sous ce titre : Un peu de tout. Cette réunion, dont les principaux membres appartenaient aux divers dîners artistiques et lyriques de Paris, avait pour habitués : Hachin, Henri Nadot, l’auteur de tant de chansons populaires, Vergeron, Fénée, Duplan, Lagoguée, Mouton-Dufraisse, Piesse, Jullien, les deux Lionnet, Ruel, président de deux ou trois sociétés lyriques, Chebroux, etc. ; Berthelier et Plet s'y firent entendre quelquefois. La note joyeuse était celle avant tout voulue dans la maison.

[…]

Hélas ! Poullain a été enlevé à ses amis, et le Pot-au-Feu fut abandonné par Bonnay et Dentend, deux des fondateurs, non chansonniers, et qui — disaient-ils gaiement — en formaient le public. »

Le Pot-au-Feu en 1922

« Demain, au cabaret littéraire du Caméléon, 146, boulevard du Montparnasse, sous la direction du maître-gueux Rapellin, fondateur, reprise du Pot-au-Feu Goguette, des gueux mélomanes d'antan, qui eut tant de succès chez Véfour.

M. Paul Berthet parlera de l'œuvre de Gaston Couté. Le maître-gueux Rapellin parlera également de l'historique des gueux.

Le gueux Joé Bridge clôturera la conférence sur les gueux. — L. P.[3]. »

Bibliographie

  • Charles Vincent, Chansons, Mois et Toasts, E. Dentu libraire-éditeur, Paris, 1881, p. 335-336.
  • La Presse, , p. 2.

Articles connexes

Notes et références

  1. Le Pot-au-Feu a été créé voici deux ans, indique : La Chanson française. Moniteur du Caveau. Revue illustrée des sociétés chantantes et des chansonniers français, numéro du 1er avril 1874, cité p. 105-106, de : Charles Coligny, La Chanson française. Histoire de la chanson et du Caveau contenant l'historique de toutes les principales sociétés chantantes et des biographies de chansonniers…, ornée de quatre-vingt-dix portraits par Pierre Petit, des membres du Caveau et de la Lice chansonnière, précédée d'une étude sur Charles Coligny par Alfred Leconte et suivie d'une notice sur les félibres par Sylvain Saint-Étienne, édité chez Michel Lévy Frères, Paris, 1878.
  2. Peut être lue sur le web : La Chanson. Revue mensuelle. Archives de la chanson. Écho des sociétés lyriques.
  3. La Presse, no 6018, 5 avril 1922, p. 2, 2e colonne, rubrique Petites nouvelles.