Nouvelle-France

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Nouvelle-France

1534 – 1763 (229 ans)

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation des territoires de la Nouvelle-France (en bleu).
Informations générales
Statut Vice-Royauté du Royaume de France
Capitale Québec
Langue(s) Français
Religion Christianisme catholique (Religion d’État)
Monnaie Livre tournois
Démographie
Population ~ 90 000
Gentilé Néo-Français, Néo-Française(s)
Superficie
Superficie ~ 8 000 000 km2
Histoire et événements
L'exploration du Canada commence avec Jacques Cartier.
Fondation de Québec par Samuel de Champlain.
Le Cardinal de Richelieu crée la Compagnie de la Nouvelle-France, chargée de coloniser le pays.
Louis XIV intègre la Nouvelle-France dans le domaine royal, la dote d'une nouvelle administration et fonde la Compagnie française des Indes Occidentales.
L'Angleterre tente de s'implanter au Canada.
Par le traité d'Utrecht, la France cède la majeure partie de l'Acadie à la Grande-Bretagne ainsi que ses prétentions sur Terre-Neuve et la Baie d'Hudson.
Début de la guerre de Sept Ans en Amérique.
Défaite des Français dirigés par Louis-Joseph de Montcalm aux "Plaines d'Abraham", près de Québec.
Par le Traité de Fontainebleau, Louis XV cède secrètement la partie occidentale de la Louisiane à l'Espagne.
Par le Traité de Paris, Louis XV cède le reste de la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne.
Roi de France
1534-1547 François Ier (premier)
1715-1763 Louis XV (dernier)
Vice-roi de Nouvelle-France
1612 Charles de Bourbon-Soissons (premier)
1737-1763 Louis Charles César Le Tellier (dernier)
Gouverneur de la Nouvelle-France
1534-1541 Jacques Cartier (premier)
1755-1760 Pierre de Rigaud de Vaudreuil (dernier)

La Nouvelle-France est un ensemble de territoires coloniaux français d'Amérique septentrionale ayant existé de 1534 à 1763 avec le statut de Vice-Royauté du Royaume de France. Sa capitale était Québec.

Son territoire était constitué des colonies d'Acadie, du Canada et de la Louisiane. À son apogée vers 1745, il comprenait le bassin versant du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Mississippi, le nord de la Prairie, et une grande partie de la péninsule du Labrador. Les descendants des habitants de cette ancienne colonie sont les Acadiens, les Brayons, les Cadiens, les Créoles louisianais, les Canadiens français (en majorité au Québec) et les Métis du Canada.

Ce fut d'abord une colonie-comptoir administrée par des compagnies coloniales, puis une colonie de peuplement sous le gouvernement royal du Conseil souverain de la Nouvelle-France.

La position géographique de la Nouvelle-France empêchait l'expansion vers l'ouest des Treize Colonies britanniques d'Amérique du Nord, ainsi que la liaison entre ces colonies et la Terre de Rupert. Cela entraîna des tensions qui culminèrent avec l'affaire Jumonville en 1754, événement déclencheur de la guerre de la Conquête, aspect Nord-Américain de la guerre de Sept Ans, qui se termina par la reddition de la Nouvelle-France en 1760, suivie du traité de Fontainebleau de 1762 puis du traité de Paris de 1763, en conséquence duquel la France cède à l'Espagne et à la Grande-Bretagne une part importante de son premier empire colonial.

Origine de la dénomination[modifier | modifier le code]

Giovanni da Verrazzano est le premier émissaire français à utiliser l'expression de « Nouvelle-France » (en latin : Nova Francia) pour nommer les terres qu'il avait découvertes en Amérique. En effet, en 1524 il avait accompli au nom du roi de France François 1er une mission de reconnaissance le long du littoral atlantique de l'Amérique du Nord[1], faisant escale sur la côte almouchiquoise. À noter qu'il inscrit sur les cartes le titre de " Nova Gallia " comme première appellation.

Histoire[modifier | modifier le code]

1534-1645: Prise de possession du territoire par les Européens et création d'une colonie-comptoir[modifier | modifier le code]

Carte de la Nouvelle-France, par Samuel de Champlain, 1612.

Le golfe du Saint-Laurent fut exploré par Jacques Cartier dès 1534. Celui-ci rencontra des nations autochtones et y fit, en tout, trois voyages ; la légende du Royaume de Saguenay ayant contribué aux expéditions subséquentes. La Nouvelle-France fut progressivement occupée de façon permanente par le royaume de France de l'Ancien Régime.

Alors que les coureurs des bois entreprirent la traite des fourrures pendant la seconde moitié du XVIe siècle, ce n'est qu'en 1600 que le premier comptoir commercial permanent fut établi à Tadoussac. Puis en 1603, sur la pointe Saint-Mathieu, Samuel de Champlain conclut un traité d'établissement au Canada avec les Montagnais, Malécites et Micmacs. Et alors, des colons français s'y implantèrent de façon permanente après la fondation de la ville de Québec en 1608. La vallée du Saint-Laurent devenait alors le cœur d'un développement colonial maritime, avec pour centre le cap Diamant et l'île d'Orléans, séparés par la baie de Beauport.

Ce n'est qu'en 1604 qu'on établit le premier établissement permanent en Amérique du Nord à Port-Royal en Acadie (Nouvelle-Écosse).

Cette colonie servait alors uniquement à la pêche et à la traite des fourrures. C'était alors une colonie-comptoir[2]. Elle portait ce titre puisqu'on ne vivait que temporairement en Nouvelle-France à cette époque. Les Français exploitaient les ressources dont ils avaient besoin et repartaient en Métropole.

Cependant, Louis Hébert, après deux séjours en Acadie (de 1606 à 1607 et de 1610 à 1613), revint en 1617 avec femme et enfants pour s'installer définitivement à Québec, devenant ainsi le premier des colons français à s'établir de façon permanente en Nouvelle-France.

Le mercantilisme (ou colbertisme) inspirait alors les décisions prises pour la Nouvelle-France, dont le développement et gouvernement était confié aux compagnies de commerce à monopole.

En 1627, le Cardinal de Richelieu créa à cet effet la Compagnie des Cent-Associés. La Coutume de Paris et le régime seigneurial furent alors introduits en Nouvelle-France.

Plusieurs compagnies coloniales se sont succédé dans le but d'assurer le gouvernement et le développement commercial de la Nouvelle-France :

En 1629, les frères Kirke conduisirent l'invasion de Québec qui mena à l'occupation de la Nouvelle-France, par le royaume d'Angleterre, qui se termina à la restitution du territoire au roi Louis XIII par le traité de Saint-Germain-en-Laye de 1632.

1645-1745: Passage d'une colonie-comptoir à une colonie de peuplement[modifier | modifier le code]

Situation politique du nord-est de l'Amérique du Nord en 1664.

Ce n'est que sous le règne de Louis XIV que furent envoyées les Filles du Roi et que furent adoptées les politiques de croissance de la population par l'intendant Jean Talon.

Carte des territoires colonisés ayant constitué la Nouvelle-France (le Canada y est indiqué en rose, s'étendant jusqu'à la frontière de la Louisiane). La carte de base est de Nicolas de Fer, et fut réalisée en 1719.

Si le XVIe siècle fut l'ère des premières expéditions et des établissements français éphémères, le règne d'Henri IV donna une impulsion importante à la colonisation de la Nouvelle-France. Au XVIIe siècle, Richelieu puis Colbert furent les principaux acteurs de la politique coloniale au sein du Conseil du roi de France.

En 1663, le Conseil souverain de la Nouvelle-France fut créé hors du domaine royal, afin de prendre la relève des compagnies coloniales. Malgré la monarchie absolue qui demeurait en vigueur en Métropole, la vice-royauté se voyait alors investie de pouvoirs qui rappelaient le régime féodal du Moyen Âge. Dès lors, ce gouvernement royal releva du secrétaire d'État de la Marine.

C'est en 1664 que débarquent les premières Filles du Roi. Huit cents Filles du Roi venues de France et éduquées à Paris par la fine fleur de l'aristocratie française s'installent à demeure en Nouvelle-France jusqu'en 1673, soit un apport représentant près de 25 % de la population d'avant leur arrivée. Tant et si bien que 9 ans après les premières arrivées, la population double pour un total de « 6 700 âmes en 1672 » ; elle triple en 1682 moins de 18 ans après l'arrivée des premières Filles du Roy pour un total de 10 000 âmes[3].

Un siècle plus tard, la population s'élevait à 90 000 personnes[4]. Les colons français ayant peuplé le Canada de la Nouvelle-France provenaient principalement de Paris, de l'Île-de-France et des provinces françaises d'Aunis, d'Anjou, de Bretagne, du Maine, de Normandie, de Bourgogne , du Pays-Basque, de Perche, de Picardie, du Poitou dont les Deux-Sèvres et la Vendée, de Saintonge et de Touraine. Les Filles du Roi provenaient de l'Orléanais alors que quelques dignitaires arrivaient directement d'Île-de-France. Plaisance ou colonie de Terre-Neuve fut fondé par les Basques du Sud-Ouest de la France. La Louisiane et la Baie du Nord furent principalement peuplées par des colons provenant de Nouvelle-France où ils s'étaient établis préalablement.

1745-1763[modifier | modifier le code]

C'est vers les années 1750 qu'elle atteignit son apogée territorial. Elle regroupait alors cinq colonies possédant chacune sa propre administration régionale.

Au terme de la guerre de la Conquête, le Canada tomba sous occupation militaire britannique de 1760 à 1763. À la suite du traité de Paris de 1763, le royaume de France ne conserva que ses territoires aux Antilles ainsi que les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Politique administrative[modifier | modifier le code]

Carte des colonies de la Nouvelle-France avant les traités d'Utrecht et la perte de l'Acadie qui s'ensuivit.

Outre les nations autochtones, la Nouvelle-France partageait principalement le territoire de l'Amérique du Nord avec les colonies britanniques, dont la Nouvelle-Angleterre et, la vice-royauté de Nouvelle-Espagne.

Carte de la Nouvelle-France dédiée à Colbert (Joannes Ludovicus Franquelin fiinxit, 1678).
Partie occidentale du Canada, par Vincenzo Coronelli, 1688.

Contrairement à l'Acadie, la Louisiane et Plaisance, il relevait directement du gouverneur de la Nouvelle-France qui siégeait à Québec. Cependant, la colonie connut la création de trois gouvernements régionaux distincts, soit ceux de Québec (1608), des Trois-Rivières (1634) et de Montréal (1642). La région des Pays-d'en-Haut comprenait le bassin versant des Grands Lacs, dont les forts de Pontchartrain (Détroit) et Michillimakinac (Sault-Sainte-Marie) formaient à peu près les uniques pôles de peuplement français après la destruction de la Huronie.

Lors du premier recensement effectué en Nouvelle-France, par Nicolas Levieux, sieur de Hauteville[5], secrétaire du conseil des finances de Monsieur, frère du roi, et lieutenant général civil de la Nouvelle-France et lieutenant général criminel de la Sénéchaussée de Québec, en 1666, on comptait quelque 3 215 Européens dans la vallée du Saint-Laurent (voir Canada).

Acadie[modifier | modifier le code]

L'Acadie fut une colonie dont le territoire s'étendait globalement sur la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Maine ainsi que sur l'Île-du-Prince-Édouard, les îles de la Madeleine et le Sud de la Gaspésie (baie des Chaleurs). Ses administrations siégeaient à Port-Royal — aux abords de la baie Sainte-Marie —, et son centre culturel, au Grand-Pré. Cependant, la capitale fut déménagée à La Hève de 1632 à 1635.

L'Acadie fut cédée par les traités d'Utrecht de 1713 au royaume de Grande-Bretagne. Mais par suite de cette cession, l'île Royale et l'Isle Saint-Jean furent élevées au rang des gouvernements administratifs de la Nouvelle-France. On entreprit alors le renforcement des colonies depuis les villes nouvellement fondées de Louisbourg et Port-la-Joye.

En 1755, au début de la guerre de la Conquête, la déportation des Acadiens fut conduite principalement vers les Treize Colonies[6] ou en Métropole[7]. Plusieurs se réfugièrent sur la péninsule acadienne et au Canada. D'autres trouvèrent refuge en Louisiane, plus précisément au sud des Avoyelles et à l'ouest du Mississippi, donnant ainsi naissance à l'Acadiane (ou pays des Cadiens), dont le centre culturel, en plein cœur des bayous, devint la ville de Lafayette.

Baie du Nord[modifier | modifier le code]

La baie du Nord était un territoire britannique connu sous le nom de Terre de Rupert, utilisé pour la traite des fourrures. Après une longue rivalité entre la Grande-Bretagne et la France, Louis XIV, par les traités d'Utrecht, confirme la possession de la Terre de Rupert aux Britanniques. Cependant il ne la cède pas puisque ce territoire n'appartenait pas à la France.

Terre-Neuve et Plaisance[modifier | modifier le code]

Les pécheurs français exploitent les Grands Bancs autour de Terre-Neuve dès le XVIe siècle. Les colons de Plaisance étaient établis dans la localité éponyme, sur l'île de Terre-Neuve, ainsi que sur les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ils contrôlaient une partie des côtes de l'île. La lutte est constante contre les Anglais pour le contrôle total de l'île, surtout à la fin du XVIIe siècle, essentiellement pour la prise des capitales respectives Plaisance et Saint-Jean. Si le traité de Ryswick conforte les deux puissances, chacune gardant ses territoires respectifs sur Terre-Neuve ; les traités d'Utrecht, quant à eux, obligent les colons à quitter l'île pour la colonie de l'île Royale, car Terre-Neuve devient un territoire britannique dans son ensemble.

Louisiane[modifier | modifier le code]

La Louisiane était une colonie nommée en l'honneur du roi Louis XIV. Elle était formée du bassin versant du fleuve Mississippi. Découvert en 1673 par Louis Jolliet et le père Marquette, le territoire fut pris par Cavelier de la Salle en 1682, au nom du roi de France, avant que Pierre Le Moyne n'y fonde la colonie en 1699.

Elle était subdivisée en deux régions administratives : la Basse-Louisiane et le Pays des Illinois, dit la Haute-Louisiane. Cette dernière région englobait la vallée de l'Ohio, fortement prisée pour le commerce de la fourrure, alors que la Basse-Louisiane s'étendait sur les plantations de cannes à sucre et de coton. Outre les terres fertiles des grandes Plaines, on trouvait de même en Louisiane, la culture du chanvre, de l'indigo, du lin et du tabac.

Les capitales de la Louisiane furent établies au Fort MaurepasBiloxi dans l'État du Mississippi), puis au Fort Louis de la MobileMobile dans l'Alabama) et finalement, au Vieux Carré de La Nouvelle-Orléans. Pour sa part, le fort de ChartresSaint-Louis Missouri) devint le siège des administrations régionales du Pays des Illinois.

Le traité de Paris de 1763 concéda la partie orientale du fleuve Mississippi au royaume de Grande-Bretagne. Mais dès la fin de la guerre d'indépendance des États-Unis en 1783, le territoire devint l'objet de la conquête de l'Ouest. À l'opposé, la partie occidentale et le delta du fleuve furent intégrés à la Nouvelle-Espagne après le traité de Fontainebleau de 1762. Ceux-ci restèrent sous l'égide espagnole avant d'être cédés à la Première République française par le traité de San Ildefonso en 1800, puis vendus aux États-Unis en 1803.

Démographie[modifier | modifier le code]

Relations avec les nations autochtones[modifier | modifier le code]

Dès le début du XVIIe siècle, les colonisateurs français entrèrent en contact avec les tribus autochtones. Ils s'allièrent avec les Micmacs, les Abénaquis, les Algonquins, les Innus et les Hurons. Samuel de Champlain participa à la protection de la colonie contre les Iroquois, devenus les ennemis des Hurons et des Algonquins, à cause de leur rivalité engendrée par le commerce des fourrures et le fait que les Hurons avaient perdu leurs terres au profit des Iroquois.

Dans la continuité des alliances, Samuel de Champlain s'entretient en 1633 à Trois-Rivières avec le chef Capitanal. La Relations des jésuites du père Paul Le Jeune rapporte : « La conclusion fut que le sieur de Champlain leur dit, quand cette grande maison fera faite, alors nos garçons se marieront à vos filles, & nous ne ferons plus qu'un peuple »[8] ; Champlain parle de la naissance de la Nation métisse en Nouvelle-France.

Le roi Louis XIV ordonne au gouverneur Daniel de Rémy de Courcelles, en 1665, que « les officiers, les soldats et tous les sujets de Sa Majesté doivent traiter les Autochtones de façon équitable, sans jamais avoir recours à la violence »[9].

La Grande Paix de Montréal en 1701 rétablit les relations avec les Iroquois. La Ligue iroquoise s'engage à rester neutre dans une éventuelle guerre opposant Anglais et Français.

Vie quotidienne en Nouvelle-France[modifier | modifier le code]

Pendant les premières années de la colonisation, jusqu'à la fin du XVIIe siècle, la vie des colons en Nouvelle-France est marquée par de constantes contraintes : conditions climatiques auxquelles il fallut s'adapter, éloignement de la métropole, commerce incertain avec la France et les Antilles, etc. Les habitants doivent donc se suffire à eux-mêmes dans la mesure du possible en produisant leurs propres denrées, en adaptant des méthodes et des techniques françaises aux réalités nord-américaines et en s'appropriant des éléments culturels des nations autochtones environnantes. Ces conditions créent bien sûr un milieu propice au développement des corps de métier locaux, et bientôt apparaît une petite bourgeoisie coloniale qui stimule la production de biens et de services, les marchands canadiens sous le régime français revêtent alors une importance capitale. De cette manière, les capitaux ne sont pas drainés vers la métropole : en achetant les produits locaux, les colons se trouvent à favoriser un certain enrichissement.


Au XVIIIe siècle, la population de la Nouvelle-France vit dans une certaine aisance matérielle (surtout quand on compare leur condition à leurs compatriotes de France), d'autant plus que l'amélioration des relations commerciales avec la métropole et avec les Antilles permet l'entrée de denrées et de produits importés, qui viennent s'ajouter aux produits locaux pour faciliter la vie quotidienne des colons. Durant la paix de Trente Ans (1713-1744), la colonie prospère et la population, dans son ensemble, atteint un niveau d'aisance matérielle qui sera compromis par les troubles liés à la guerre de Succession d'Autriche puis à la guerre de Sept Ans.

Traditions actuelles datant de l'époque de la Nouvelle-France[modifier | modifier le code]

Traditions juridiques[modifier | modifier le code]

Traditions sociales et culturelles[modifier | modifier le code]

  1. Joseph ou Marie, selon le sexe de l'enfant
  2. prénom du parrain ou de la marraine, selon le sexe de l'enfant
  3. prénom distinctif (généralement, le prénom usuel)

Symboles de la Nouvelle-France[modifier | modifier le code]

À la claire fontaine était le premier hymne national de la Nouvelle-France[réf. nécessaire]. Les Fêtes de la Nouvelle-France, qui se déroulent à Québec rappellent l'époque de la Nouvelle-France.

Entre autres symboles, le rabaska est synonyme de la colonisation et de l'exploration des terres en Nouvelle-France. Il servit en outre à la traite des fourrures, entreprise principalement par les coureurs des bois.

Gouvernement de l'Acadie (1604)

Gouvernement de Québec (1608)

Gouvernement des Trois-Rivières (1634)

Gouvernement de Montréal (1642)

Gouvernement de la Louisiane (1699)

Pays d'en Haut

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Alexander Dickinson, Brève histoire socio-économique du Québec, Septentrion, (ISBN 978-2-89448-602-3 et 2894486022, OCLC 492982676)
  2. Julie Charette, Maude Daniel, Luc Dujardin, Philippe Vigneault, Questions d'histoire, Les Éditions CEC, 2007, 255 p.
  3. Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec : Synthèse historique, 1534-2000, Septentrion, (lire en ligne), p. 81.
  4. Havard, Vidal, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003, p. 67.
  5. Musée canadien de l’histoire, Honorius Provost, « LE VIEUX DE HAUTEVILLE, NICOLAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto [lire en ligne].
  6. John Mack Faragher, A great and noble scheme: the tragic story of the expulsion of the French Acadians from their Acadian homeland, New York: W.W. Norton, 2005, 562 pages.
  7. Jean-Francois Mouhot, Les Réfugiés acadiens en France (1758-1785): l'impossible réintégration ?, Québec, Septentrion, 2009, 456 p., 978-2894485132.
  8. Le Jeune 1633, p. 235.
  9. Jaenen 2015.
  10. Loi sur les shérifs (L.R.Q., c. S-7).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Le Jeune, Relation de ce qui s'est passe en la Nouvelle France, en l'année 1633 : envoyée au R.P. Barth. Iacquinot, provincial de la Compagnie de Jésus en la province de France par le P. Paul Le Jeune de la mesme compagnie, superieur de la résidence de Kebec, Paris, Chez Sebastien Cramoisy, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF])
  • Alain Beaulieu et Roland Viau, La Grande Paix : chronique d'une saga diplomatique, Québec, Éditions Libre Expression, (ISBN 2-89111-939-8).
  • Bertrand Fonck et Laurent Veyssière, La Fin de la Nouvelle-France, Paris/Paris, Armand Colin, , 499 p. (ISBN 978-2-200-28765-8).
  • Denis Vaugeois, Les Juifs et la Nouvelle-France, Trois-Rivières, Éditions Boréal Express, .
  • Gilbert Pilleul (dir.), Les premiers Français au Québec, Paris, Archives & Culture, 208 p..
  • Jean-Marc Soyez, Quand l'Amérique s'appelait Nouvelle-France (1608-1760), Fayard, coll. « Quand…? », , 290 p. (ISBN 978-2-213-00945-2).
  • Leslie Choquette, De France à paysans : modernité et tradition dans le peuplement du Canada français, Sillery (Québec), Septentrion, (ISBN 2-89111-939-8, OCLC 48117714).
  • Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Paris, Flammarion, , 560 p. (ISBN 2-08-210045-6).
  • Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, vol. 10, Paris et Montréal, Fides, 1963-1999.
  • Juan Francisco Maura. Españoles y portugueses en Canadá en tiempos de Cristóbal Colón. Valencia: Universidad de Valencia, 2021. (Available on line:http://parnaseo.uv.es/Lemir/Textos/Juan_Maura_Lemir.pdf.
  • (en) Peter N. Moogk, La Nouvelle-France : The making of French Canada: a cultural history, East Lansing, Michigan State University Press, , 340 p. (ISBN 0-87013-528-7).
  • Robert Lahaise et Noël Vallerand, La Nouvelle-France 1524-1760, Outremont (Québec), Lanctôt, (ISBN 2-89485-060-3).
  • (en) William John Eccles, The French North America 1500-1763, East Lansing, Michigan State University Press, , 331 p. (ISBN 0-87013-484-1).
  • Cornelius J. Jaenen (révisé par Siomonn PULLA, Dominique MILLETTE, Zach PARROTT), Encyclopédie canadienne, (1re éd. 2007) (lire en ligne), « Relations entre les Autochtones et les Français »
  • Laurier Turgeon, Une histoire de la Nouvelle-France : Français et Amérindiens au XVIe siècle, Paris, Belin, , 288 p. (ISBN 978-2-410-01337-5 et 2410013376, OCLC 1104135846, présentation en ligne)
  • Didactique de l’univers social au primaire : Contenus disciplinaires et suggestions d’activités pour le 2e et 3e cycles. Sous la direction de Marc-André Éthier et David Lefrançois. Erpi. 2012.
  • Leclerc, Jacques / Université Laval 2019 / CEFAN http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Nlle-France-Baie_d'Hudson.htm

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]