Bibrax
Ne doit pas être confondu avec Bibracte.
Bibrax Vieux Laon | ||||
Plan de l'oppidum de Vieux-Laon | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Aisne | |||
Commune | Saint-Thomas | |||
Coordonnées | 49° 30′ 45″ nord, 3° 49′ 14″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
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Histoire | ||||
Époque | La Tène | |||
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Bibrax est un oppidum du peuple rème, dont l'implantation n'est à ce jour pas déterminée avec précision. On admet généralement qu'il est situé sur le territoire de la commune de Saint-Thomas (Aisne). Il est également appelé oppidum du Vieux-Laon.
Localisation[modifier | modifier le code]
Cet oppidum pourrait être l'oppidum du « Vieux-Laon », localisé à cheval sur les communes de Saint-Thomas et Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt dans l'Aisne[1],[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'oppidum est attaqué en 57 av. J.-C. par les Belges, en prélude à la bataille de l'Aisne. Iccios assure la défense de l'oppidum. L'armée de César, composée notamment de Numides, d'archers crétois et de frondeurs baléares, vient soulager ses alliés rèmes[3],[4].
L'oppidum est protégé en tant que monument historique : inscription par arrêté du 27 mai 2013[5]
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
L'oppidum à éperon barré est enclos par une enceinte qui délimite un espace de 32 ha[6]. Il a conservé en bon état deux lignes de fortifications monumentales. La période de leur édification est de la fin du Ier siècle av. J.-C. Un rempart qui ferme le site, au nord, est préservé sur la totalité de son tracé. Un second rempart fut construit postérieurement pour constituer deux espaces distincts dans l'oppidum.
Le rempart principal est de type murus gallicus, alors que le rempart postérieur, de type Fécamp, isole la partie nord-est du plateau. Deux entrées ont également été identifiées[6].
Le matériel archéologique mis au jour lors de prospections de surface a permis de dater le site de la préhistoire et surtout de La Tène finale. L'abondance des découvertes numismatiques suggèrent que le lieu pourrait être un atelier monétaire des Rèmes[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Le Vieux-Laon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur culture.gouv.fr.
- « La ville Bibrax »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur aisne.com.
- Carcopino 1990, p. 251.
- Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules [« Commentarii de Bello Gallico »], entre -57 et -51 [détail des éditions], livre II, 6.
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA02000081
- http://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=95
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Carcopino 1990] Jérôme Carcopino, Jules César, PUF, , 6e éd., 591 p. (ISBN 978-2-13-042817-6).
- Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules [« Commentarii de Bello Gallico »], entre -57 et -51 [détail des éditions].
- Gilbert Lobjois, « L'oppidum du Vieux-Laon à Saint-Thomas (Aisne) » in Revue du Nord, 1964, n° 181 pp. 159-174 - Lire en ligne sur Persée
Liens internes[modifier | modifier le code]
- Oppidum
- Oppidum de Villeneuve-Saint-Germain
- Oppidum de Pommiers (Aisne)
- Oppidum de Vermand
- Liste des monuments historiques de l'Aisne (nord)